about
New NINE ELEVEN album, "Le Rêve de Cassandre", out February 2012.
lyrics
STARKWEATHER
August the twenty-ninth, TWO THOUSAND AND ONE. I've been fasting and making penance on the Tampa for THREE days, on and on again, for Babel, Sodom and Gomorrah.
The Australian net is tightening around our lives by the minute.
The words have already been written: The Iliad will get the better of our Odyssey.
But who cares for the epilogue when the story is written by children left behind,
(Unseen and unaccounted for)
I will make up my own world. I am deciding. I'll start today.
Sarah and I will have the kind of world we wanna have.
FORTY years? That's too long! TEN years? That’s too long!
I'd rather live a few days with her who loves me for what I am, than an eternity longing for what I was.
And since "they" don't have enough of one life to curse and damn us, I’d rather laugh at the TEN plagues with her and spit on their commandments now.
On the deck, we behold the invincible armada, the great and most fortunate navy that faces us.
On their side, threats strike like bundles of matches, and foretell the swarm of furious bullets, sharp and pointed like stinging bees.
Faced to the heart snatcher, the dilemma is incontrovertible:
Live like a beast or die like a man of good.
Live on love and sulfur, or croak fearing neither God nor man.
STARKWEATHER
29 Aout 2001. Ca fait maintenant trois jours de jeûne et de pénitence sur « Le Tampa », à payer, encore et toujours, pour Babel, Sodome et Gomorrhe. L’état de siège australien resserre l’étau autour de nos vies minute après minute. C’est écrit d’avance : l’Iliade aura raison de notre Odyssée. Mais qu’importe l’épilogue quand l’histoire est écrite par des enfants que l’on ne recense pas.
Je ferai mon propre monde ; je décide ; je commence aujourd’hui. Sarah et moi aurons le genre de monde que nous voulons. Quarante ans ? Trop long ! Dix ans ? Trop long ! Il vaut mieux quelques jours avec elle qui m’aime pour ce que je suis… que l’éternité à regretter d’être ce que j’étais.
Et comme « ils » n’ont pas assez d’une vie pour nous maudire, autant rire avec elle des dix plaies et cracher maintenant sur leurs commandements.
Sur le pont, nous contemplons l’invincible armada nous faire face.
Chez eux, les menaces craquent comme de gros paquets d’allumettes et annoncent les essaims de balles rageuses, pointilleuses comme des guêpes.
Face à l’arrache-cœur, le dilemme semble sans appel : Vivre comme un monstre ou mourir comme un homme de bien. Vivre d’amour et de souffre ou Crever libre de foi et de lois.
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